Atelier AÔI > Le blog > AÔI découvertes >  » Once upon a time the Nigiri-sushi… « 

Cette semaine j’accueille César A., un jeune élève de 2nd, en stage d’observations 👶

Pendant que je m’écoutais « blablater » sur AÔI, les 1ères questions de César (tout juste 16 ans) concernaient l’origine des sushis : « Quand le développement des sushis-t-il eu lieu ? Ils viennent d’où les california makis ? Et on peut faire des sushis avec d’autres poissons que le saumon et le thon ? ».

💡Je tenais donc le prochain sujet d’article du blog AÔI !💡

💭 What’s upon a time the Nigiri-Sushi… 💭

À l’époque, le sushi représentait le poisson conservé dans une saumure faite de sel et de riz fermenté. On le consommait seul, sans riz ! Cette méthode de conservation du poisson s’est développé en Asie du Sud au 4ème siècle avant J.C. Elle arrivera au Japon vers le 8ème siècle après J.C en même temps que le développement de la culture du riz.

Plus tard, sous l’ère Edo (1603-1868), la ville d’Edo justement (ancien nom de Tokyo), devient le centre du pouvoir politique et se développe très rapidement en une métropole. Les premiers stands de nourriture en tous genres sont créés et les vendeurs ambulants se multiplient. En parallèle le vinaigre de riz fait son apparition…

Vers 1810, le sushi sous sa forme actuelle apparaît. Il permet aux habitants de manger « sur le pouce ». On l’appelle Edo-mae sushi ou nigiri sushi.

Le tremblement de terre de 1823 puis la fin de la seconde guerre mondiale obligent les habitants d’Edo à repartir pour leur ville natale permettant ainsi la diffusion du sushi sur l’ensemble du territoire nippon.

L’Amélioration des moyens de transport et l’augmentation du niveau de vie permettra dans les années 1950/60 de démocratiser le sushi.

Passons à présent au maki !

Maki signifie en japonais « roulé ». Il est formé de riz vinaigré enroulé dans une feuille de nori à l’aide d’un Makizu (natte en bambou) avec à l’intérieur des ingrédients. À l’origine, les japonais consommaient du riz enroulé d’une moindre couche d’omelette ou de peau de poisson. La forme que l’on connaît apparaît au milieu du 19ème siècle, en même temps que la feuille d’algue séchée, le nori.
Dans la ville d’Edo (Tokyo), le maki est principalement préparé avec du thon rouge ou du Kampyô  (peau de calebasse). Il arrivait à la fin du repas, et faisait office de mêt sucré (le Kampyô était cuit dans un bouillon à base de sucre et sauce soja).
Dans l’ouest du Japon, une forme plus large appelée « futo-maki » avec plusieurs ingrédients à l’intérieur et coloré est plus apprécié. À l’instar des habitants d’Edo qui préfèrent la sobriété.

On dit également que les makis étaient appréciés des bandits, les Yakuza, lesquels pouvaient jouer aux cartes et manger en même temps.
Nigiri sushi, Makis, California, Gunkan, Hana sushi, Hinarisushi, futomaki, te-maki ou autre hako sushi… sont tous préparés avec le sushi-su ou encore vinaigrette pour le riz à sushi, ce mélange de vinaigre de riz, sel et sucre.

Maintenant que vous en savez un peu plus, lancez-vous avec nous dans leur confection !
RDV dans la rubrique « Nos cours » pour en savoir plus ou contactez-nous directement sur contact@atelier-aoi.com ou au 06.52.10.52.25.

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